logo diocèse
Anges précédent suivant
Descendu aux enfers

1- de tout temps, dans toutes les cultures, donc dans toutes les religions, l'humanité a envisagé l'existence et l'action de forces invisibles.

Dans l'Ecriture, cette croyance est prise en compte dans le cadre de la foi au Dieu d'Israël. La Parole de Dieu n'entreprend pas de défendre l'existence de ces êtres puisque cette existence était admise par tous. Par contre elle ‘‘ relativise ’’ cette croyance.

 

2- Quelques principes sont nettement affirmés :

- ces êtres ne sont pas Dieu. Ce sont des serviteurs de Dieu et les hommes. (Ange signifie de moins messager).

- il ne faut pas leur rendre le culte dû à Dieu.

 

3- le rôle attribué aux anges est multiple :

-quelquefois, l'ange est un substitut. Il désigne une manifestation, une apparition du Dieu d'Israël. Le mot est employé pour bien distinguer Dieu lui-même de ses manifestations « L'ange  du Seigneur ».

 

4- quelquefois, les astres sont nommés «anges».

Face à la croyance à l'influence des astres sur la vie humaine, la Révélation affirme que les astres ne sont pas Dieu, quelque puissants qu'on les imagine. Le Livre de Job les nomme « fils de Dieu ».

 

5-quelquefois « les dieux des nations » sont appelés « anges ». Cela signifie un regard positif sur les autres religions : leur culte est chargé par Dieu de les conduire au vrai Dieu. Le danger serait que ces « anges » ne soient plus conducteurs mais obstacles. Il serait alors des idoles des « démons » (cf. Fiche  « démons »).

 

6- l'insistance sur l'existence des anges varie donc suivant les civilisations et les époques. On peut dire que cette croyance est une réalité dans le monde où nous vivons.  Cette réalité, il faut la vivre, la rectifier  par la foi au seul vrai Dieu. De nos jours, on assiste curieusement à un regain d'intérêt pour « les anges gardiens ». Il faut tenir compte de ces circonstances en soulignant bien que Dieu nous garde et nous protège de bien des façons. L'impression d'avoir échappé à un grand danger peut être interprétée comme un signe de son amour. Il n'est pas nécessaire de faire intervenir la notion de « miracle » pour « se souvenir de son amour. ».